L'aventure des Couz" par Cassandre B. (9 ans)

A Contest, c’est le matin et c’est samedi.

Les parents et les papi-mamie sont partis quatre jours en voyage à la montagne. Alors c’est Apolline, 17 ans, et Baptiste, 18 ans, qui nous gardent et on va bien s’amuser.

 

-         Coucou ! dit Abel, heureux de nous voir.

-         Salut ! dit Adèle.

-         Bon, on fait quoi ? demande Apolline.

-         On peut faire du poney ?… propose Cassandre.

-         Non, trop dangereux ! dit Baptiste.

-         On peut se promener au bord du lac de Nantes, ou autre part ? propose Anton.

-         Bonne idée, dit Apolline, plutôt à Nantes mais c’est à 2h30…

-         Allez préparer vos sacs car on va aussi camper, dit Baptiste.

-         Trop bien ! crient tous les cousins.

Baptiste et Apolline vérifient nos sacs :

-         Alors… gourde, lampe, doudou, histoire, couverture, oreiller, c’est parfait ! dit Apolline.

-         C’est parti l’aventure ! crie Augustin.

-         Au minibus ! dit Baptiste.

 

Dans le minibus, Baptiste est devant, il conduit. Apolline est à côté, Abel derrière Apolline, Adèle derrière Baptiste, Cassandre derrière Abel, Anton derrière Adèle et Augustin entre Cassandre et Anton.

-         Apolline, tu peux mettre de la musique s’il te plait ? demande Augustin.

-         Oui, répond Apolline.

Ça fait 2h30 qu’on roule et on voit le lac. Il est très beau, on est content ! Baptiste n’a même pas le temps de dire « tout le monde descend » que tout le monde est déjà descendu. Apolline rigole…

-         Il faut trouver l’endroit où poser la tente !

-         La tente ! On l’a oubliée ! dit Apolline.

-         Non, elle est dans le coffre… dit Baptiste…

-         Tu penses à tout, toi ! dit Abel.

-         Là-bas ! dit Augustin. On peut la poser et en plus on voit bien le lac…

-         Oui, bonne idée ! dit Baptiste.

 

Après avoir monté la tente, tout le monde s’installe et on appelle nos parents. Aude, la maman de Baptiste, Apolline et Augustin demande :

-         Vous êtes où ?

-         On est près du lac de Grand lieue à Nantes, on va camper, dit Abel.

-         OK. Faites attention ! dit Aude.

Hortense, la maman de Cassandre, Adèle et du petit Basile, qui, lui, est resté avec sa maman, dit :

-         Bisous !

-         Au revoir, disent tous les cousins.

-         Bonne soirée, dit Aude.

 

Avant de se coucher, Augustin nous lit une histoire. Elle s’appelle « Isira l’aventurière » et elle nous plaît. On se couche et soudain, on entend du bruit. Ça fait peur à tout le monde. Apolline se lève avec Baptiste et ils partent voir…

Et nous, on se dit que ce n’est rien et on se rendort.

 

Le lendemain, tout le monde se réveille : Apolline à 8h, Baptiste à 8h30 et le reste à 9h. On prend le petit-déjeuner, on s’habille et on part se promener sur le chemin du lac. On entend des hennissements, on va voir en courant, et là, on voit sept chevaux dans une prairie et trois garçons en train de les taper. Alors on intervient et les garçons s’enfuient très vite.

-         On en fait quoi des chevaux ? demande Anton.

-         On les prend ! dit Baptiste.

-         Quoi ? dit Apolline surprise !

-         Mais, t’es fou ! disent Cassandre et Abel.

-         Non ! Tu veux qu’ils se refassent taper par ces 3 garçons ? s’exclame Baptiste.

-         Non… dit Apolline.

Cinq secondes après, on choisit ses chevaux :

-         Moi, le noir et je t’appelle Chocolat ! dit Baptiste car c’est sa couleur préférée.

-         Moi le gris et blanc, dit Adèle, je t’appelle Blanche !

-         Moi, le marron ; je t’appelle Manon, dit Apolline.

-         Moi, le noir aux taches blanches ; je t’appelle Réglisse, dit Anton.

-         Moi, le noir et marron; je t’appelle Adi, dit Abel.

-         Moi, le blanc ; je t’appelle Sila, dit Cassa

-         Moi, le noir et blanc, dit augustin.

 

Tout le monde part au galop autour du lac. La nuit, les chevaux sont dehors et nous, sous la tente. Vers 1h30, on entend la pluie, et autre chose. Baptiste va voir et revient agité. Il dit :

-         Les chevaux ont disparu !

-         Oh non ! dit Abel qui aime beaucoup Adi.

-         On part à leur recherche ! dit Adèle.

Apolline, surprise d’entendre une fillette de 6 ans dire cela, dit :

-         Quoi ? Mais il fait noir…

-         On prend les lampes, dit Baptiste.

-         Tu veux sauver les chevaux ou quoi ? dit Augustin.

-         Oui ! Go ! dit Apolline pas très bien réveillée !

Un monsieur surgit avec sept chevaux et demande :

-         Ils sont à vous ?

-         Oui… euh… non… Bredouille Baptiste.

-         On les a trouvés dans une prairie et il y avait trois garçons, dit Adèle avec beaucoup de courage !

-         Je vous les rends mais faites attention à eux ! Ils ne sont pas très gentils… dit-il.

-         Merci.

-         Je m’appelle Angelo ; appelez-moi si vous avez besoin d’aide.

-         OK, dit Apolline, toujours pas réveillée !

On revient à la tente. Cette fois, les chevaux dorment dans la tente avec nous. Ils nous tiennent chaud, même très chaud. C’est cool, car dehors, il fait froid. On dort très bien.

 

Le matin, quand on se lève, les chevaux broutent. On prend le petit-déjeuner et Abel pose une question :

-         On va en faire quoi des chevaux après, quand on rentrera chez Mamie retrouver les parents ?

-         On pourra faire un endroit près de chez Mamie et Papi, propose Augustin.

-         Oui, super ! dit Apolline, cette fois bien réveillée !

-         Mais où ? se demande Anton.

-         On n’a qu’à demander à la Mairie, dit Baptiste.

-         Et s’ils disent « non », on fait quoi ? demande Cassandre.

-         On trouvera un endroit ! dit Anton.

-         J’ai rien suivi ! dit Adèle… endormie !

-         C’est pas grave, on t’expliquera plus tard… dit Baptiste.

« Bip, bip, bip » C’est la sonnerie du téléphone d’Apolline ; ce sont ses parents.

Apolline décroche et quand Céline, la maman d’Abel et Anton, voit les chevaux dans l’écran du téléphone, elle dit :

-         Des chevaux ! Super ! Ils sont à vous ?

-         Oui ce sont les nôtres ! répond Baptiste.

-         On les a trouvés dans une prairie et trois garçons les tapaient, dit Apolline.

-         Mais c’est super !

-         Et ils sont très gentils, dit Adèle.

-         Vous allez les ramener comment ? demande Pierre, le papa d’Adèle et Cassandre.

-         On ne sait pas…

-         On va réfléchir, dit Apolline, pour les ramener…

-         OK, dit Jérôme, le père de Baptiste, Apolline et Augustin.

Tout le monde réfléchit et là, Apolline dit :

-         Angelo ! J’ai vu : il a une voiture avec une remorque pour chevaux…

-         Ah oui, c’est vrai ? demande Adèle.

-         Oui, répond-elle.

-         Je l’appelle, dit Baptiste.

-         Mais on n’a pas son numéro, dit Cassandre, il a oublié de nous le donner !

-         Je vais chez lui, dit Apolline, pressée de pouvoir ramener les chevaux à la maison.

-         On vient, proteste Baptiste.

-         OK, allez… tout le monde sur son cheval.

 

Chez Angelo, la voiture est là ; cela veut dire qu’il est là.

-         Coucou, dit Angelo, surpris de nous revoir.

-         Coucou, tout le monde répond.

Baptiste demande :

-         Est-ce que tu veux bien emmener les chevaux chez notre Mamie ?

-         Oui, et votre Mamie, elle habite où ? demande Angelo.

-         Elle habite à Contest en Mayenne, dit Augustin.

-         OK, répond-il.

 

On revient à la tente et on fait nos sacs. Apolline vérifie :

-         Gourde, lampe, doudou, couverture, oreiller, histoire, c’est bon !

Baptiste conduit le minibus et son cheval est à l’arrière ; les autres sont à cheval à côté et on arrive chez Angelo. Il met les chevaux dans la remorque et c’est parti ! On l’a prévenu : 2h30 de route !

 

Chez Mamie, on le remercie d’avoir amené les chevaux ; il reste pour nous aider et on demande son numéro de téléphone.

-         Alors 06-46-60-46-20, dit Angelo.

-         Merci ! dit Abel.

Il nous aide à décharger nos sacs et on part sur nos chevaux devant la Mairie pour aller demander au maire Daniel. On rentre et Baptiste demande à la secrétaire :

-         Bonjour, on voudrait voir le maire, est-ce que c’est possible ?

-         Oui, je vous accompagne, dit-elle, devant le bureau du maire.

On est très contents. On rentre, la secrétaire part et le maire dit :

-         Bonjour les enfants, que voulez-vous ?

-         Est-ce que vous auriez un champ ou une grotte à nous donner pour nos chevaux ? demande Apolline.

-         Oui, une grotte près d’une maison, derrière le stade de foot, avec une petite cabane !

-         Merci ! dit Baptiste.

-         Vingt euros s’il vous plait ? dit le maire.

-         Tenez !

-         Vous pouvez y aller…

 

On suit la route avec nos chevaux et on atterrit sur la grotte. Baptiste s’avance et une pierre tombe. Il dit à tout le monde :

-         Houlà ! Il y a du boulot ! Apolline, va chercher du bois ; Augustin, va chercher des petites tables et des petites chaises ; Anton, du foin pour les chevaux ; Abel et Adèle, allez chercher des fruits et des boissons ; et Cassandre de l’eau. Moi, je vais chercher la caisse à outils, que j’ai eue à mon anniversaire, pour visser !

-         Au boulot ! dit Adèle.

 

Après avoir tout ramené, Apolline va mettre le bois devant la grotte et Baptiste visse pour faire une barrière pour les chevaux.

-         Là, il y a une cabane, dit Anton.

-         Ah oui, on pourrait se faire un abri, propose Augustin.

-         Oui, super ! dit Adèle.

Augustin met les chaises et les tables. A l’intérieur, Adèle et Abel mettent les fruits.

Après avoir tout installé, on met les chevaux dans l’enclos et une pancarte où il est écrit « Le ranch des Couz’ ». On entend des voitures. Adèle et Abel s’amusent à les compter : 1, 2, 3… Une grise, l’autre blanche et rouge, l’autre grise très claire…

-         C’est les parents ! crie Anton.

-         Papa, maman, crient tous les enfants.

-         Bonjour, dit Angelo.

-         Bonjour, dit Céline.

-         Oh ! vos chevaux sont magnifiques, ils s’appellent comment ? demande Hugues.

-         Le mien, il s’appelle Adi, dit Abel.

-         Moi, elle s’appelle Blanche, dit Adèle.

-         Moi, elle s’appelle Sila, dit Cassandre.

-         Moi, il s’appelle Chocolat, dit Baptiste.

-         Moi, elle s’appelle Manon, dit Apolline.

-         Moi, il s’appelle Réglisse, dit Anton.

-         Et moi, je l’appelle Mistral, comme dans le livre, dit Augustin.

-         Super vos chevaux ! dit Pierre.

-         Vous allez vous en occuper comment ? demande notre Mamie.

-         On ne sait pas encore ! répond Abel.

-         Nous, on rentre pour préparer la soupe de citrouille, dit notre Papi qui aime la soupe de citrouille !

-         Vous rentrez à 19h30 pour manger, dit Aude.

-         OK, répond tout le monde.

-         Angelo, est-ce que tu pourras t’occuper des chevaux s’il te plait ? demande Apolline

-         Oui, bien sûr ! Euh…  juste… pourquoi ? dit Angelo.

-         Parce que moi, Baptiste et Augustin, on habite en Espagne ! Abel et Anton dans le Sud, Adèle et Cassandre, elles habitent en Vendée à 3h d’ici mais elles peuvent venir pendant les vacances, explique Apolline.

-         Ah, je comprends ! dit Angelo. Vous habitez vraiment en Espagne ?

-         Oui, pourquoi ? demande Augustin.

-         Car moi, j’habitais en Espagne quand j’étais petit.

-         Où ça ? demande Baptiste.

-         A Madrid, répond-il.

-         Comme nous, dit Apolline.

-         C’est cool ! dit-il.

-         Euh, excusez-moi d’interrompre votre conversation, mais on existe, dit Cassandre !

-         Ah oui, c’est vrai ! dit Baptiste.

Angelo rigole… Cassandre, Adèle, Abel et Anton les regardent avec de gros yeux noirs ! On rentre dans la cabane pour boire une boisson.

-         Qui veut quoi ? demande Apolline.

-         Adèle, tu veux quoi ?

-         Du coca, s’il te plait.

-         Abel, tu veux quoi ?

-         Du coca.

-         Angelo ?

-         De l’eau qui pique, s’il te plait Apolline.

-         OK

-         Baptiste ?

-         De l’Orangina Apo, s’il te plait.

-         Anton ?

-         Du coca s’il te plait.

-         Hi hi …

-         Cassandre ?

-         Du jus d’orange s’il te plait, et toi, tu prends quoi ?

-         Moi je prends de l’Orangina !

-         OK, répond Cassandre.

-         Santé ! dit tout le monde

 

« Bip, bip, bip » Le téléphone sonne. C’est les parents.

-         Il est 19h30 !

-         Oh non !

-         On vous attend, dit Aude.

-         Je sais… on arrive !

-         Non… restez… profitez…

-         Merci Maman, dit Apolline.

-         Elle a dit quoi ? demande Abel.

-         Elle a dit qu’on peut rester là jusqu’à…

-         Jusqu’à ? demande Anton.

-         Je ne sais pas, je lui envoie un message : « coucou, on peut rester jusqu’à quelle heure ? »

-         « vous pouvez rester tant que vous voulez mais vous revenez pour midi demain, bisous, Aude »

-         Super !

Après avoir mangé, on s’allonge sur la paille et on s’endort.

 

Le lendemain, tout le monde se réveille. Angelo demande :

-         Mais si les trois garçons reviennent et reprennent les chevaux, on fera quoi ?

-         Je ne sais pas ! dit Baptiste.

-         Bon, au revoir les amis, moi je pars car je vais m’acheter un cheval.

-         OK

-         Et nous on rentre, dit Apolline.

-         Au minibus ! dit Baptiste.

-         Ouais, youpi ! On a vécu une grande aventure !

 

Et Angelo vint tous les jours nourrir les chevaux avec son cheval qu’il avait appelé Praline…